TRAVERSEE des PYRENEES à vélo | Etape Laruns / Arreau |
20 Juillet 1998 | 130 km en 8h47 |
Après un bon petit déjeuner, nous partons à 5h40. La journée s'annonce très ensoleillée. Nous laissons la vallée d'Ossau après les premiers lacets du col d'Aubisque. Eaux Bonnes est traversée dans le silence nocturne. Les premières lueurs apparaissent avant Gourette. Le sommet est atteint alors que le soleil commence à éclairer les crêtes.
Le Soulor est avalé dans la foulée. A Argelés Gazost, on s'empiffre de viennoiseries fraîches. La route jusqu'à Luz St Sauveur est balayée par un vent de face assez pénible. La chaleur commence à se faire sentir. Après le plein des bidons, nous attaquons le col du Tourmalet. Nous nous abreuvons à nouveau à la fontaine de Barèges. Beaucoup de monde est déjà installé dans les 6 derniers kilomètres pour voir passer le tour de France le lendemain. La circulation est très importante et il est fréquent et très désagréable de se faire raser. La pollution du gazole sous la chaleur est incommodante. Deux petits arrêts supplémentaires sont nécessaires pour se rafraîchir et se décontracter, afin de ne pas se détruire prématurément. Le sommet est atteint au milieu d'une importante cohue; Laurent nous a rejoint dans les 2 derniers km et prend la traditionnelle photo devant la panneau du col du Tourmalet.
Nous descendons jusqu'à La Mongie, où nous trouvons une petite terrasse pour nous restaurer.Les premiers coups de pédale, à l'amorce du col d'Aspin, sont douloureux. Jusqu'à Payolle, la pente est douce, mais la chaleur et la fatigue rendent la progression difficile. On s'arrête faire le plein d'eau, et une pause à l'ombre est accordée au peloton. Les 5 derniers km sont remplis de monde, installé pour le lendemain. Un membre de l'équipe n'est pas au mieux, et est obligé de faire 2 arrêts pour se hisser au sommet de l'Aspin (un pichet de vin trop goulûment englouti lors du déjeuner serait la cause de ses douleurs gastriques)
Nous descendons à Arreau, ou nous passerons la nuit à la pension "Bon encontre". C'est sympathique. Le chien "Light" nous reçoit très bien.
Nous mangeons dans une pizzeria du centre, et après avoir écouté quelques chansons pyrénéennes interprétées par un chanteur à voix, nous allons dormir en ayant l'assurance du gérant de la pension que le petit déjeuner serait servi sans faute à 5 heures, 5 heures et demie.