Nos vélos sont équipés de lampe et de feu rouge.
Après avoir quitté la ville, nous roulons dans la nuit noire.
Les lumières de la Rhune nous accompagnent longtemps. Ascain, St
Pée s/Nivelle; une voiture nous rate de peu dans un rond point pourtant
bien éclairé. Espelette semble une très belle ville,
au soleil levant. Entre cambo et St Jean Pied de Port la route est monotone.
La matinée est fraîche. Jusqu'à
Larceveaux, la circulation commence à être importante. Le
calme revient dès qu'on prend la route du col d'Osquich. C'est un
petit col tranquille au sommet duquel un charmant vendeur de fromage accepte
de nous prendre en photo et nous entreprend sur le dopage et les trafics
de drogue.
Mauléon- Tardets se fait sans problème. Le passage par
Lanne, Arette nous apporte une série de cotes assez sévères.
Nous débouchons sur le Somport. Laurent nous attend sur une aire
de repos pour le repas de midi. Il fait très chaud. L'ombre est
rare. Nous repartons rapidement pour Escot, et nous attaquons le col de
Marie Blanque. Cool dans sa première moitié, le reste est
très dur. Il fait de plus en plus chaud. On s'arrête une fois
pour se rafraîchir et faire tomber le compte tours. Un cyclo se trempe
au fond d'un ruisseau. Un jeune espagnol nous double sur un gros braquet,
en affirmant qu'aucune galère de cette ampleur n'existe chez lui.
La belle descente sur le plateau du Bénou nous récompense
de nos efforts. Nous arrivons à Laruns sous la canicule. Nous sommes
hébergés à l'hôtel de France: Sympa, style début
de siècle, mais bruyant. On étouffe un peu sous les combles.
Un bon repas, accompagné d'un rosé bien frais, dans une pizzeria
du centre ville, nous requinque un peu.
Le réveil est programmé pour 5 heures; la patronne nous
promet le petit déjeuner pour 5h15.